Balade champêtre avec Symba…

Pendant le premier confinement, avec Symba, c’est mon chien, un golden retriever, très cabotin (c’est un pléonasme !), et un peu fugueur… nous réalisions notre petite promenade, avec une régularité salvatrice, tous les après-midis dans Notre « sous-bois »… Peu de gens le connaissent… Ce lieu apaisant, à l’écart de la civilisation a été un havre de paix, pendant cette période déstabilisante.

Pour y accéder, il incombe d’emprunter un petit chemin de campagne, un peu boueux encore à cette époque. Celui-ci est entouré de champs cultivés ou non, parfois parsemés d’herbes folles. Symba, avec sa fougue habituelle, prend toujours des longueurs d’avance, pour courir, renifler ce qui l’attire et souvent se rouler dans la boue, son pelage crème devenant maronnasse…(plus il est sale, et plus c’est la fête…) C’est l’occasion aussi pour moi de m’évader, et je sais très bien où ce petit chemin va me mener…

Mon allure est tranquille, je respire à pleins poumons et profite de ces paysages de campagne finistérienne. Au bout de ce chemin en terre, il faut bifurquer à droite et continuer par un autre chemin plus étroit, et beaucoup plus encombré par les herbes au sol et sur les talus, rendant plus difficile le parcours…

De chaque côté, des champs à perte de vue se profilent… Je poursuis ma balade, Symba en éclaireur (quand il ne m’a plus dans sa ligne de mire, il interrompt sa course et m’attend sagement, hum… pas toujours…)

Je ne sais pas exactement qui je peux rencontrer sur ce chemin (parfois personne…. selon les jours !) C’était l’endroit idéal : pas de masques, pas de discussions angoissantes, une solitude recherchée et appréciée, de l’air pur… Symba était mon compagnon enthousiaste et véloce, qu’il fallait souvent rappeler à l’ordre tant cette liberté lui permettait également d’évacuer cette tension ! (les animaux ont eux aussi ressenti cette atmosphère pesante, et si singulière dans notre quotidien mis entre parenthèses…)

Ensuite, je me dirige vers le sous-bois, pour me poser à une endroit bien précis. À l’orée de celui-ci se dresse un gigantesque hêtre centenaire, avec un tronc et un port majestueux. J’aime m’asseoir au pied de ce qui me paraît être un bijou de la nature, un paradigme même… Je me ressource, je lis, je rêvasse, profitant de ce calme et de cette nature si bienfaisante !

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